La pandémie a bouleversé les modes de consommation alimentaires : moins de restaurants, plus de cuisine ou de livraisons de plats cuisinés à domicile, plus de bio, plus de local et de petites surfaces de proximité, de ventes e-commerce … Dans ce contexte, on pourrait penser que les outils de prévision et de planification sont inutiles. C’est tout le contraire ! AZAP a largement aidé les Supply Chains de ses clients agroalimentaires à s’adapter. L’Enquête consacrée à ce thème par Supply Chain Magazine en avril et à laquelle Dominique Bourgoin, Fondatrice et Manuel Montalban, CEO d’AZAP ont pu collaborer, montre notamment que les outils de prévision et de planification ont été d’une grande aide pour les décideurs de la Supply Chain dans le secteur de l’agroalimentaire
AZAP observateur pertinent et compétent des Supply Chains agroalimentaires
Editeur d’une plateforme de pilotage de Supply Chains agiles et responsables, AZAP s’adresse principalement au marché de l’agroalimentaire. Il est donc bien placé pour observer les changements qui s’opèrent au sein de ce secteur. De plus, avec ses 20 ans d’expérience de la planification et du pilotage de la Supply Chain, il contribue pleinement à aider les Supply Chains agroalimentaires à s’adapter à tous ces changements.
De fortes fluctuations à la hausse et à la baisse
« Certains de nos clients ont vu leurs ventes croître très fortement, entre 20 et 50% pour certains produits. Typiquement les distributeurs de plats surgelés ont eu beaucoup de succès auprès des consommateurs qui ne souhaitaient pas ou peu faire la cuisine », constate Manuel Montalban. Dans cet exemple, on voit qu’il est nécessaire de gérer des flux plus importants avec des moyens identiques (ex : surfaces de stockage), voire réduits (ex : personnel, véhicules disponibles).
Dans ce genre de situation, un logiciel comme AZAP va permettre de recalculer la totalité des approvisionnements et des stocks, en tenant compte de ces nouvelles contraintes tout en maximisant la disponibilité produits. « Inversement, nos clients fournisseurs de la restauration collective hors domicile ont vu leurs ventes s’effondrer. Il leur a fallu repenser très rapidement leur activité, trouver de nouveaux débouchés et adapter leur chaîne d’approvisionnement en conséquence. Là encore, un outil comme AZAP, qui permet de simuler diverses options à travers des scénarios et de voir l’impact des décisions prises, est d’un grand secours ».
Un engouement pour le Bio
« Nous avons constaté une croissance élevée des ventes chez nos clients dans le Bio, probablement dû à un besoin de mieux manger dans un contexte de crise sanitaire.
C’est le développement de l’achat local, près de chez soi, qui se traduit par des circuits d’approvisionnement plus courts, plus fréquents, dans les magasins à proximité des habitations », analyse Manuel Montalban. Le télétravail, quant à lui, a réduit l’activité des magasins situés près des lieux de travail, typiquement où l’on fait ses courses le soir en sortant du bureau ou sur le chemin du retour. « Il y a donc eu une redistribution complète de l’activité des magasins, certains à la hausse et d’autres à la baisse, qui a nécessité un usage intensif du logiciel AZAP pour tout replanifier ».
Une croissance fulgurante du e-commerce
La crainte de la contamination dans les magasins et la fermeture de certains d’entre eux ont conduit à une croissance fulgurante du e-commerce. Cet accroissement spectaculaire du e-commerce alimentaire a bouleversé la logistique, notamment au niveau de la répartition des stocks pour assurer les livraisons aux consommateurs. De même, la réduction des distances de déplacement couplées au souhait de consommer local, ont conduit à repenser les stocks de proximité, près et dans les points de vente, avec de très fortes fréquentes d’approvisionnements. D’où la nécessité de revoir rapidement les politiques d’approvisionnement et de s’appuyer sur un outil comme AZAP pour les simuler.
Une appétence des Supply Chain agroalimentaires pour les outils de prévision et de planification
Ainsi, contrairement à ce que l’on aurait pu penser de prime abord, “L’agroalimentaire n’a pas levé le pied en 2020 sur les outils de prévision et de planification des ventes”, assure Manuel Montalban. Et Dominique Bourgoin, Fondatrice d’AZAP de renchérir : “ Ces outils les ont aidés à suivre ces fluctuations, qui restent diaboliques, et la planification est souvent passée d’un rythme mensuel à hebdomadaire ».
Il a bien sûr fallu modifier les historiques et les nettoyer des épisodes ponctuels pour modéliser sur des bases saines. Et heureusement, ce travail est bien plus facile à réaliser dans un outil comme AZAP que sur un tableur, par exemple. « Les corrections de tels. événements sont en grande partie automatiques. Et cela permet d’avoir un historique exploitable pour 2021. Il y a des comportements de consommation de 2020 que l’on garde, comme la poussée du bio, d’autres que l’on oublie », explique Dominique Bourgoin.
Ces corrections peuvent en outre se faire à des niveaux très fins. « Dans le surgelé, certains produits sont en hausse et d’autres en baisse. Et même au sein d’une même famille, comme le poisson surgelé, ce n’est pas uniforme”, détaille la fondatrice d’AZAP. ”En effet, le poisson pané et les pavés ou filets ont souvent plus la préférence des familles qui prennent leur repas quotidien à domicile, que des poissons plus de fête comme la lotte par exemple”. Un logiciel tel que AZAP n’est donc pas de trop pour gérer facilement les évolutions de la demande à ce niveau de consommation.
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